Péruwelz : rencontre avec le nouveau doyen
L'abbé Philippe Daloze est devenu, il y a quelques semaines, le nouveau doyen de la ville de Péruwelz et de ses onze paroisses.
La porte du presbytère s'ouvre et l'abbé Philippe Daloze paraît. Un homme d'une stature qui impressionne, puis une poignée de main et un sourire qui rassurent. Il est le nouveau doyen de Péruwelz et de ses onze paroisses. Avec, dans ses bagages, les expériences d'une vie qu'il compte mettre au service de ses paroissiens et de tous les Péruwelziens quelles que soient leurs convictions.
L'abbé Daloze est né à Charleroi et, bien qu'il ait souhaité très tôt devenir prêtre, il a d'abord étudié la restauration. « Mon papa estimait que dans l'existence il fallait avoir un bon métier. Et j'ai travaillé pendant des années dans le secteur Horeca avant, en quelque sorte, de "changer d'autel". Dans différents endroits et même dans les wagons-lits. C'est important cette période, parce que l'on apprend à se débrouiller dans la vie. »
Plus tard et après le séminaire, il est vicaire à Fontaine-l'Evêque pendant onze ans, puis vice-doyen dans la paroisse de Cuesmes, Jemappes, Flénu pendant encore douze années. Et le voilà, à 56 ans, doyen à Péruwelz.
Avec un souhait, « atteindre à l'unité entre tous dans ma paroisse. Pour y parvenir il faut résoudre les conflits, les soucis, gérer les églises et les bâtiments paroissiaux. C'est un gros travail administratif, mais je ne l'aborde pas seul : quatre-vingts bénévoles œuvrent dans le doyenné. Grâce à eux, nous pouvons envisager cette unité, bien sûr dans la diversité. Il faut être à l'écoute surtout, à l'écoute de tous et être présent dans Péruwelz. Ce qui permet de rencontrer un maximum de personnes de tous horizons. Et essayer d'innover aussi en proposant des expériences qui se vivent dans le cadre de la nouvelle évangélisation. »
L'abbé Daloze est également responsable diocésain des Acolytes. « Nous nous réunissons une fois par an. Nous sommes de 150 à 200 à chaque rencontre et la prochaine journée, qui va se dérouler à Soignies, aura pour thème la famille. Nous sommes aussi allés par trois fois, tous ensemble, à Rome. Et retrouver quelque 90 000 jeunes sur la Place Saint-Pierre, c'est un grand moment. »
La cuisine, un élément de convivialité
Le nouveau doyen consacre aussi quinze jours chaque mois d'août au ministère de la réconciliation à Lourdes : « C'est mon grand dada ce sacrement de réconciliation et de guérison par la confession. On y croise beaucoup de gens qui vivent la sainteté, on y sent que Dieu touche les cœurs. »
L'abbé Daloze n'a, par ailleurs, rien oublié de ses débuts et continue à aimer la cuisine : « Parce qu'elle est avant tout un élément de convivialité. Dans mon ancienne paroisse, une fois par mois, nous nous réunissions autour d'un apéritif au fond de l'église. C'est incroyable à quel point un petit instant comme ça, tout simple, peut lier les gens. » Quant au peu de temps libre qui lui reste, le doyen le consacre à l'actualité, à la culture et à la musique avec une prédilection pour l'orgue, Bach et Händel.
(Article du Courrier de l'Escaut du jeudi 5 octobre 2017)
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