



Panama : des JMJ à la découverte de la simplicité
Annonciata, Borgois, Céline, Delphine, Ferdinand et Loris, tous du diocèse de Tournai, ont vécu des JMJ « magiques ». Avec deux semaines très contrastées : la première dans la nature, la seconde en ville. Delphine et Loris nous en parlent.
Ils sont rentrés depuis quelques jours, et après un bref temps de repos se sont remis au travail, chacun dans sa sphère. Mais ils ont toujours la tête dans les étoiles... Nos six Hennuyers ont vécu une expérience qu'ils ne sont pas prêts d'oublier.
Un beau temps de ressourcement
Ainsi Delphine Brion, animatrice en pastorale dans l'unité pastorale de Jumet : « J'étais déjà partie voici trois ans aux JMJ de Cracovie, où j'ai vécu une expérience très profonde. Et je me suis dit qu'il fallait absolument que j'y retourne. Bien sûr, Panama n'est pas Cracovie et c'était un peu effrayant de partir ainsi au loin. Mais j'y suis allée confiante et bien entourée. »
Loris Resinelli (responsable « dans le civil » du service des fabriques d'église du diocèse) n'avait pour sa part qu'une expérience assez limitée des JMJ : trois jours de « route express » à Cracovie en avion. Ici c'était donc un fameux saut : 16 jours de voyage, 10h d'avion... Mais en finale une grande découverte et un beau temps de ressourcement.
« C'est le paradis »
Après les premiers jours à Panama City, les jeunes Belges sont partis dans un village dont les maisons sont disséminées autour du lac. Tous les déplacements se faisaient en pirogue. Et c'est surtout là qu'ils ont fait l'expérience d'une vie très simple dans les familles. Delphine : « Les gens se sentent honorés de nous recevoir alors que nous c'est plutôt quand on est reçu qu'on se sent honoré. Ils vivent en proximité avec la nature, ils ont tout compris de la vie. Ils ont peu et nous, on voudrait leur apporter des facilités... ».
Loris : « Ils vivent dans un grand dénuement mais la simplicité de leur vie est source de bonheur. Ils sont tout le temps dehors et vivent au rythme de la lumière du jour puisqu'il n'y a pas d'électricité dans leur maison, seulement un groupe électrogène central qu'on branche à des moments particuliers comme les repas. Ensuite, on parle durant la soirée mais on se couche tôt. Ici c'est le paradis : ils ont la nature pour manger et ils vivent de la vente de leurs produits. »
Durant une semaine, le groupe a ainsi vécu au diapason du village, chacun aidant sa famille d'accueil dans ses activités quotidiennes : culture, pêche, élevage...
Panama City : richesses et pauvretés
Une autre famille d'accueil attendait ensuite les jeunes participants aux JMJ. Mais dans un contexte très différent, très urbain puisque Chilibre est une ville à une heure de bus de Panama City. Delphine souligne l'accueil festif : chant, danses et même un feu d'artifice ! Elle n'oubliera pas la bienveillance de sa famille.
Les journées se partageaient entre une catéchèse le matin avec Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles, et des visites l'après-midi à Panama City. Au menu, festival, adoration, concerts, visites d'églises, tourisme (les impressionnantes écluses du canal) sans oublier un peu de shopping pour les inévitables souvenirs... « Panama City est une ville très contrastée, dit Loris : il y a les banques et les entreprises qui vivent du canal, puis un centre-ville historique joli et propre, et enfin une périphérie pauvre composée d'habitants d'origine locale. »
La fête durant la nuit
Et en apothéose bien sûr, la venue du Pape sur une vaste plaine située à l'entrée de la ville. Discours de François, adoration et rosaire le samedi, messe le dimanche, et entre les deux la nuit à la belle étoile, avec 650.000 voisins... Certains, comme Delphine, se sont couchés tôt. D'autres, notamment des Latinos, ont chanté et dansé toute la nuit. Loris a continué un peu la fête avant d'aller faire dodo.
Pour le retour au pays, le trajet en avion a été un peu plus court qu'à l'aller : 9h au lieu de 10... Atterrissage à Paris, TGV jusque Lille, puis train. Loris était chez lui, à La Louvière, vers 19h30.
Tous les deux vont bien sûr témoigner de ce qu'ils ont vécu. En cette fin de semaine, Delphine termine un article qui sera publié sur le site de l'UP de Jumet. Chez Loris, actif dans l'UP du Val d'Haine, on prévoit une messe avec des interventions de plusieurs jeunes. Il faudra limiter le temps de parole...
(Photos Céline Baumet et Loris Resinelli)
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Créé parDiocese de Tournai
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